Category: Livres,Romans et littérature
La Vallée des masques Details
« J'ai été, un jour, un homme de convictions, volontaire et déterminé. Les autres venaient me consulter pour retrouver un ancrage solide quand leurs coeurs et leurs âmes vacillaient. Un jour...Aujourd'hui, c'est à l'urgence que je dois faire face. »Au cours d'une longue nuit où il attend ses assassins, d'anciens frères d'armes, un homme raconte son histoire, celle d'une communauté recluse dans une vallée inaccessible de l'Inde, selon les préceptes d'un gourou légendaire, Aum, le pur des purs...Figure majeure de la littérature indienne contemporaine, auteur de Loin de Chandigarh, Prix des libraires 2007, Tarun Tejpal explore la société des hommes dans son « inhumanité » et entraîne le lecteur dans une fable philosophique et politique puissante, qui s'impose d'ores et déjà comme une lecture incontournable.La presse« Un sommet : un grand huis clos paranoïaque, foisonnant, complexe, digressif. » Livres Hebdo« Les livres passent et repassent, mais certains restent... La Vallée des masques fait partie de ceux-là. N'ayons pas peur des mots, Tejpal nous livre un grand et magnifique roman. Créateur et façonneur, ses mots font place à un monde qui s'ouvre devant nos yeux ; la littérature prend ici tout son sens. » Page« Une fable universelle sur la pureté dangereuse...Une parabole impitoyable sur l'inhumanité de la société des hommes, et dont la charge politique extrême ne peut laisser indifférent. » L'Express.fr« Une fable essentielle... Souffle, langue formidablement proche... Si Dieu existe, les écrivains comme Tarun Tejpal n'y sont pas pour rien ! » Pleine Vie« Un roman magistral. La fascination durable qu'il exerce doit beaucoup au style à la fois sobre et envoûtant de ce très grand écrivain. » Le Figaro Magazine« Une superbe allégorie, montrant comment la quête extrême de l'idéal mène au totalitarisme. » Books« Il est peu fréquent de lire, sous le vernis romanesque, une telle dissection du fonctionnement sectaire et de la spiritualité au service de la pulsion totalitaire et meurtrière. Orwell n'aurait probablement pas renié cet apologue. » Le Matricule des anges« Un roman puissant qui raconte l'engrenage destructeur d'une communauté recherchant la vérité absolue. Mené dans un style rapide, sobre, un récit tendu comme le vol d'une flèche. » La Croix« Violent mais passionnant, un livre qui explore les dérives du totalitarisme. » Version femina
Reviews
Voilà un livre original, captivant et unique par son sujet, la façon dont il est traité.Il s'git du récit d'un récit; le pourquoi de son écriture se dévoile au milieu du roman; si roman il y a ?.C'est un bouquin original qu'on a du mal à lâcher et il parle du monde de ceux qui -par sectarisme- s'en isolent; un endoctrinement qui ne dit pas son nom. En contraste, on découvre un monde paisible et apaisé dans lequel le héros a trouvé la force de s'échapper et se reconstruire pour avoir enfin la force de dire la vérité et celle de l'écrire. On pourrait faire un film de ce livre- là; c'est une sorte de science -fiction, du "Meilleur des mondes". On sait dès le départ que celui qui l'écrit s'en est sorti mais au final, va être pris; mais c'est très tard qu'on saura comment -et pourquoi-ce "héros" a décidé d'échapper à la secte pour la quelle il a sacrifié beaucoup de choses et enduré de nombreuses épreuves."Peu importe si je ne comprends pas dans sa totalité la signification de mon histoire. Quelqu'un d'autre y parviendra tôt ou tard. Tel est le principe auquel les hommes devraient s'en remettre pour agir. Faire ce qu'ils savent devoir faire, confiants dans le fait que quelqu'un d'autre, lui aussi, fera ce qu'il doit faire" (Page 235)Les passages d'initiation sont très intéressants; tout le livre est initiatique d'ailleurs. Le but du guerrier est de devenir un "wafadar", son arme est terrible: le "siontch". Le vocabulaire est métaphorique: le tunnel permet aux gens de passer de l'autre côté du miroir, le cratère, le foyer.... Les femmes ne sont présentes que par le sexe et la procréation, les mères sont toutes des mères anonymes et leur enfant pour la plupart passera sa vie à rechercher son identité. Pourtant, c'est une femme qui révélera ce qui est décisif dans la fuite du héros.Difficile de parler de ce livre indien foisonnant qui ouvre aux lecteurs des perspectives multiples: roman d' initiation nous l'avons écrit plus haut, mais aussi roman de moeurs, roman psychologique, roman d'action, fable philosophique et politique, roman presque ethnographique, roman dénonciateur; on est dans un monde parfait tyrannique où l'attachement personnel, l'individualité sont niés, interdits; on est dans un monde absolument totalitaire sous un dehors lisse et idéal .C'est TRES fort. Et se lit tout à fait facilement sans ennui aucun. L' imagination au service de la dénonciation. Je lirai d'autres livres du même auteur, sachant par avance que cet écrivain -là est tout à fait unique.Extraits:*Dans cette agitation destructrice orchestrée par l'argent et le pouvoir, l'hypocrisie est une arme essentielle. Seuls les hommes qui peuvent en permanence dire autre chose que ce qu'ils pensent sont capables de rester dans la course". (page 352)"La beauté libère. elle donne des ailes à la musique, aux mots , à l'imagination. ceux qui n'aiment pas les hommes libres,, qui n'aiment pas les voir s'abandonner ceux- là n'aiment pas la beauté. Ils cherchent à la contraindre, à la priver d'espace. on ne peut combattre ces hommes- là avec des mots gentils et des gestes délicats. On ne peut les persuader ni les apaiser. On doit les regarder dans les yeux sans ciller. La sauvegarde de la beauté requiert un c?ur de feu et un c?ur d'acier, de la passion, du courage et de la dureté, sans compromis". (page 94)
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